D’autres Mondes sont Possibles
Une escapade sensorielle à Namur
Et si on pouvait entrer dans un arbre, visiter une mégalopole futuriste ou flotter à l’intérieur de son propre corps ? Non, ce n’est pas un rêve bizarre post-sieste. C’est une expo à ne pas rater cette année. Le Pavillon de Namur (déjà, rien que le lieu vaut le détour), accueille jusqu’au 21 septembre 2025 une exposition immersive qui ne se contente pas de nous montrer des œuvres… elle nous y plonge. “D’autres Mondes sont Possibles” nous invite à explorer une dizaine d’installations en réalité virtuelle, réalité augmentée ou narration spatiale. On ne regarde pas : on entre dans le récit, dans la matière, dans le souffle. Et c’est franchement bluffant.
Quand un arbre vous parle
J’ai commencé par Sanctuary of the Unseen Forest, une œuvre où l’on se retrouve littéralement à l’intérieur d’un arbre d’Amazonie. On y sent les battements de la forêt, la vibration d’un monde que l’on oublie trop souvent. C’est doux, hypnotique, presque méditatif.
Ce genre d’expérience donne envie de repenser notre rapport aux espaces. De ralentir. D’écouter. (Tiens, tiens…)

Une ville pour 10 milliards d’habitants
Autre moment fort : Planet City, de Liam Young. Une vision d’une ville utopique construite pour accueillir toute l’humanité. Déroutant, vertigineux, poétique. Là aussi, on se surprend à réfléchir à comment les lieux influencent nos modes de vie, nos relations, nos rêves.

Un voyage intérieur au sens propre du terme
Avec Evolver, on plonge à l’intérieur du corps humain. Littéralement. On suit un souffle, un battement de cœur, une pulsation. Tout est lent, profond, enveloppant.
C’est une œuvre qui ne dit rien, mais qui fait du bien. Un peu comme certains lieux où l’on se sent inexplicablement aligné. Serait-ce un hasard ? Je ne crois pas.
À ne pas rater non plus
- Gloomy Eyes : un petit bijou narratif en VR, entre zombies et poésie.
- Spheres : voyage intergalactique dans les confins de l’univers (vous ne verrez plus les étoiles pareil).
- All That Remains : très introspectif, très beau.
- The Hangman at Home :
plus engagé, mais très fort visuellement.
Pause téléportation au Pavillon Café
Après tout ça, j’ai atterri doucement au Pavillon Café, une verrière pleine de lumière avec vue sur la Meuse. Un vrai contraste après tous ces univers alternatifs… mais finalement, c’est aussi ça l’essentiel : revenir à soi, au concret, au quotidien. Avec, pourquoi pas, avec une petite envie de changement dans son propre chez-soi.

Je suis Emmanuelle, créatrice d’intérieurs sensibles et ingénieux, où chaque détail soutient l’équilibre et la beauté du quotidien.
Suivre Oapi ?
politique de confidentialité
conditions générales
© oapi – Emmanuelle Hubinon 2025